JEUNESSE DE FRANCE SOUS L'OCCUPATION 1940-1945
Französische Ausgabe von Bernard Lamorlette
À la suite du premier conflit mondial, et après l’Armistice de juin 1940, la société française a placé ses espoirs dans une jeunesse renouvelée et apte à promouvoir, désormais, un objectif de paix.
L’État français s’est donc saisi de cette perspective en encourageant la création de multiples mouvements de jeunesse, en mettant en place un Secrétariat Général à la Jeunesse, en développant le culte du sport et de la culture physique.
Par ailleurs, les différents partis de la collaboration ont, tous, institué une branche « jeunes » au sein de leurs mouvements, souvent dans le cadre d’une concurrence acharnée, plus rarement à la faveur d’une unité idéologique, intervenue surtout à la fin de la guerre.
Le foisonnement incroyable de ces mouvements, aux fondements sociaux et politiques les plus variés, souvent assis sur le socle doctrinal minimal de la Révolution Nationale, a produit un éclectisme uniformologique à nul autre pareil.
Leurs chefs, venus de l’armée de métier, de l’extrême gauche ou encore de la tradition maurassienne, ont souvent conservé jusqu’à la fin de la guerre, un esprit de chapelle, que les autorités allemandes n’ont pas souhaité réduire.
C’est cette histoire des mouvements durant les quatre années de l’occupation que vient retracer cet album, richement illustré et avec de très nombreux documents inédits. (Amazon)
Buchbesprechung in Junge Freiheit: "Frankreichs Suche nach Neuordnung unter deutscher Besatzung - Karlheinz Weißmann 29 - Kollaboration, europäische Vision und Widerstand: Frankreichs Jugend schwankte von 1940 bis 1945 zwischen diesen Optionen. Ein neues Buch zeichnet nun das chaotische Bild der Zustände im von Deutschland besetzen Land...Frankreich stellte im Rahmen des von Hitler besetzten Europa einen Sonderfall dar. Das hatte vor allem damit zu tun, daß ihm nach der Niederlage im Sommer 1940 ein Rest an Selbständigkeit geblieben war. Deshalb konnten sich im Land einerseits Kräfte entfalten, die eine Zusammenarbeit mit der Siegermacht als Basis für die Schaffung eines Systems nach deutschem Modell betrachteten, und anderseits Gruppierungen entstehen, die die „Kollaboration“ gezwungenermaßen hinnahmen, aber gleichzeitig auf eine „Nationale Revolution“ hofften, die tatsächlich der Erneuerung Frankreichs dienen und helfen werde, seine Souveränität wiederherzustellen. Entsprechend buntscheckig war das Neben- und Gegeneinander verschiedener Ansätze und Initiativen..."